Le réchauffement climatique est un phénomène d’actualité depuis déjà plusieurs années. Des documentaires, revues et reportages de partout sont réalisés afin de nous inciter à changer nos habitudes de vie pour protéger l’environnement.
Parmi les principales causes du réchauffement, l’augmentation des émissions de GES, ou gaz à effet de serre, est probablement la plus connue. Cette augmentation provient majoritairement de l’activité humaine, surtout des secteurs de l’alimentation et du transport qui rejettent dans l’air une grande quantité de CO2 (ou dioxyde de carbone). En 2017, le transport routier à lui seul représentait plus de 35 % des émissions totales dans l’atmosphère.
La solution la plus efficace pour diminuer nos émissions de CO2 est évidemment de diminuer notre consommation, mais saviez-vous qu’il est également possible de compenser sa consommation?
La compensation par crédits carbone
Concrètement, la compensation est l’action d’une personne qui « contrebalance » ses propres émissions de CO2 en achetant l’équivalent du 1/3 de la captation. Cette captation se fait surtout par les arbres, qui stockent le carbone contenu dans le CO2 et rejettent l’oxygène dans l’air. Les scientifiques appellent cela la « séquestration » du CO2… oui, oui, vous avez bien lu!
Bref, n’importe qui (entreprise et particulier) peut réduire son impact environnemental par l’achat de crédits carbone. Cela peut se faire auprès d’entreprises qui, par exemple, font du reboisement, créent des pépinières, contrent la déforestation, etc.
Pour savoir combien de crédits carbones vous devez acheter pour compenser votre consommation, il faut connaître votre empreinte carbone. Elle se calcule en additionnant l’impact de toutes vos activités (déplacements, alimentation, voyages, etc.) et vous donne les émissions totales de GES attribuées à une personne/organisation.
Des crédits compensatoires québécois
Plusieurs entreprises vendent des crédits compensatoires. Le problème, c’est qu’il n’est pas toujours possible de mesurer leur fiabilité. Heureusement, le Québec compte plusieurs organismes éprouvés qui vous permettent de contrebalancer votre empreinte carbone. Un point cinq, le média de l’action climatique au Québec, vous en propose une liste. En voici cinq :
- Carbone boréal, à Chicoutimi
Organisme dirigé par la Chaire en éco-conseil de l’Université du Québec à Chicoutimi qui a pour objectif de replanter les forêts québécoises. Ils proposent des opérations de reboisement en territoires québécois naturellement dénués de forêt boréale.
- ECOTIERRA, à Sherbrooke
Développeur de projets durables qui vise à combattre la déforestation au moyen de projets à l’international. Ils collaborent avec des petits producteurs, notamment au Pérou et ailleurs en Amérique du Sud, pour lutter contre la dégradation des forêts et des sols.
- Solutions Will, à Beloeil
Entreprise qui vise à favoriser l’efficacité énergétique par le financement de micro-projets à l’échelle internationale. Ces projets sont en lien avec l’énergie renouvelable, la déforestation et l’amélioration de la production agricole.
- Planetair, à Montréal
Organisation à but non lucratif qui travaille à l’optimisation de la gestion des matières résiduelles par le biais de financement de projets internationaux. Ils proposent également des plans de reforestation, d’amélioration de production agricole et de développement d’énergies renouvelables.
- Irokko, à Québec
Application mobile lancée en 2017 qui permet de choisir vos crédits carbone et l’endroit où ils seront utilisés directement de votre téléphone (régions de partout dans le monde : d’Asbestos au Pérou, en passant par la cordillère des Andes).
Vous avez maintenant tous les outils pour compenser vos émissions de CO2 intelligemment!
